Créer un compte asso
Une association qui respecte ces 4 principes renvoie aussi une image de responsabilité et de sérieux auprès de ses adhérents, tout comme vers l’extérieur. C’est la base sur laquelle elle s’appuie pour développer son projet et obtenir des soutiens. |
Composée par tous les adhérents de l’association à jour de cotisation, l’assemblée générale se réunit au moins une fois par an. Elle dispose de tous les pouvoirs, et notamment elle :
Les rapports sont votés à main levée ; le vote du montant de la cotisation et les élections au conseil d’administration se tiennent à bulletins secrets. Vous trouverez dans Réunions, le guide (IFRA, janvier 2020) un modèle de déroulé complet d'une assemblée générale (voir aussi ci-dessous).
L’assemblée générale extraordinaire est la seule instance de l'association habilitée à modifier les statuts (sur proposition du conseil d’administration) et à dissoudre l’association. Compte tenu de l'importance de ces décisions, les statuts prévoient un quorum (nombre minimum d'adhérents présents ou représentés) plus important que pour l'assemblée générale ordinaire.
Il est l’émanation de l’Assemblée générale. Sa composition et son rôle sont fixés par les statuts. Il a la charge de diriger et d’administrer l’association. Pour ce faire, il dispose de pouvoirs étendus : il assure l’administration générale, la gestion financière, l’élaboration de l’ordre du jour de l’Assemblée générale et sa convocation. Il élit aussi les membres du Bureau à bulletins secrets et contrôle ses actions. Il se réunit au minimum une fois par trimestre.
En cas de vacance de poste, le Conseil peut coopter un administrateur, à condition que cela soit prévu dans les statuts. L’administrateur coopté dispose alors des mêmes droits et devoirs que ses pairs, mais sera soumis au vote des adhérents dès la première Assemblée générale élective à suivre.
Il est l’émanation du Conseil. Sa composition et son rôle sont fixés par les statuts. Le Bureau regroupe généralement :
Il est souhaitable de renouveler chaque année les mandats des membres du bureau, et obligatoire si le conseil d’administration a été modifié par des élections en assemblée générale. Le bureau met en oeuvre les décisions de l’assemblée générale et du conseil d’administration. Organe permanent de l’association, il se réunit en général une fois par mois.
Les modalités d'organisation des réunions de ces instances doivent être précisément détaillées dans les statuts : participation, vote par procuration, conditions d’éligibilité des administrateurs, mode de scrutin, etc.
Les associations ont toute liberté de prévoir ou non, dans les statuts, la formation d’un bureau. Dans le cas de petites structures, réunissant quelques dizaines d’adhérents, l’existence d’un conseil d’administration seul peut amplement suffire.
Membre d’honneur ou honoraire
Le conseil peut désigner des membres d’honneur ou honoraires lorsque les statuts le prévoient. Le membre d’honneur n’a aucune fonction dans l’association. C’est un titre honorifique, accordé à une personne que l’association souhaite distinguer. Le membre honoraire, lui, est obligatoirement un membre de l’association qui a précédemment exercé une fonction au sein du conseil. Il peut être chargé d’une mission par le conseil et s’acquitte de la cotisation. L’un comme l’autre ne participent aux réunions que lorsqu’ils y sont conviés et n'ont qu'un rôle consultatif, sans droit de vote.
Vérificateur aux comptes ou Commissaire aux comptes ? Le vérificateur aux comptes peut être un adhérent de l'association, non membre du Conseil d'administration. Une fois par an, lorsque les comptes de l'année précédente ont été clôturés, il vérifie leur sincérité. Pour cela, le trésorier tient à sa disposition tous les documents et justificatifs comptables se rapportant à l'exercice écoulé. Le vérificateur aux comptes établit alors un rapport qu'il présente en Assemblée générale. Le Commissaire aux comptes est un professionnel assermenté que vous rémunérez pour vérifier une fois par an que votre comptabilité respecte les règles comptables en vigueur. Il n'est pas membre de l'association et ne peut avoir aucun autre lien avec elle (prestataire ou autre). Lui aussi présente un rapport lors de l'Assemblée générale. Le Commissaire aux comptes n'est obligatoire que pour les associations qui reçoivent des subventions publiques ou gèrent des fonds publics et celles qui sont reconnues d'utilité publique, comme Générations Mouvement - Fédération nationale. Les associations affiliées à Générations Mouvement ne sont, elles, pas tenues d'avoir un Commissaire aux comptes. |
Les statuts fixent les règles du jeu de l’association. La loi 1901 laisse une grande liberté dans leur rédaction, ils doivent par conséquent être respectés à la lettre. Il est impossible d’administrer une association si l’on n’en connaît pas les statuts dans la mesure où ils contiennent ce qui est essentiel à la vie de l’association et où ils contiennent les points fondamentaux de son fonctionnement :
Il est nécessaire de les « dépoussiérer » régulièrement pour s’assurer qu’ils restent en conformité avec le fonctionnement de l’association. Dans son espace ressources, la Fédération nationale met à disposition de ses membres des statuts types, spécifiquement rédigés et mis à jour pour le réseau et validés par notre assureur. Les statuts doivent être déposés en Préfecture (ou sous-Préfecture) où ils sont archivés. Ils doivent être disponibles à tout moment, notamment lors des réunions des organes décisionnaires de l’association. Leur modification ne peut se faire que par la réunion d’une assemblée générale extraordinaire et devra faire l’objet d’une déclaration à la Préfecture (ou sous-Préfecture) dans les trois mois. C'est la raison pour laquelle il faut éviter d'y faire figurer des informations nominatives, tarifaires ou trop précises... En cas de litige, c’est la dernière version déposée en Préfecture qui fait foi (d’où l’importance de souscrire systématiquement à cette formalité, par ailleurs obligatoire).
Des modèles de statuts sont disponibles dans l'espace ressources de la fédération. |
Le règlement intérieur complète les statuts. Il précise le fonctionnement de l'association (par exemple, la disponibilité de la salle occupée ou le montant des indemnités de frais de déplacement) et des activités (par exemple des recommandations sur l'organisation des voyages ou des activités physiques). Il ne doit faire apparaître aucune contradiction avec les statuts, qui restent le document de référence. Le réglement intérieur est élaboré et modifié par le Conseil d'administration et ne fait l’objet d’aucune déclaration en Préfecture. Sa rédaction n’est obligatoire que si elle est prévue dans les statuts.
C’est le livret de famille de l’association. Il contient au moins :
Depuis juillet 2015, la tenue de ce registre est facultative. Mais il reste obligatoire d'archiver les documents listés ci-dessus.
Ce registre regroupe les procès-verbaux des réunions des organes de l’association : assemblée générale, conseil d’administration et bureau. On doit pouvoir à tout moment retrouver la trace d’une décision prise par l’une de ces instances dans le passé. Tenu par le secrétaire, ce registre peut être composé à partir d’impressions de documents informatiques, à condition de les coller par ordre chronologique sur les pages numérotées d’un cahier, et de faire signer chaque page par deux responsables au moins du conseil.
Pour gérer les ressources financières et rendre compte de cette gestion devant l'assemblée générale au moins une fois par an, les associations doivent tenir une comptabilité. La loi 1901 n'impose aucune forme. La Fédération nationale met à disposition de ses associations membres :
Nous vous conseillons de mettre en place un système de sauvegarde de ces fichiers et d'imprimer régulièrement les pages du journal, que vous archiverez dans un classeur après y avoir apposé votre signature.
Solution d'Aide à la Gestion Associative (SAGA) : La Fédération nationale a mis en place une base de données commune à toutes les fédérations départementales et associations affiliées. SAGA permet de participer au bon fonctionnement des associations, en totale conformité avec le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données), applicable depuis mai 2018.
SAGA est un outil commun pour simplifier et améliorer au quotidien la gestion de vos adhérents, l'organisation des activités, la communication, la comptabilité. Toutes les informations saisies sont sécurisées et uniquement accessibles à des utilisateurs désignés au sein de votre association après avoir signé une charte d'utilisation.
SAGA est une source inédite d'informations qui vous donne la possibilité de faire émerger des responsables, une opportunité pour notre Mouvement de renforcer sa cohésion et la possibilité d'éditer chaque année une carte d'adhérent personnalisée.
Ces textes et registres obligatoires sont la propriété de l'association et non des membres du Bureau. Ils doivent donc être conservés au siège
de l'association, voire sur le compte asso et systématiquement transmis aux responsables successifs. En cas de contrôle, ils vous seront réclamés par l'Administration.
Vous pouvez télécharger le fichier de comptabilité depuis l'espace ressources ou accéder au module comptabilité de Saga depuis le site www.saga-gm.org |
L'adhérent d'une association n'est pas un simple client qui paie un service. Son adhésion lui crée des devoirs envers l'association et lui donne des droits.
Depuis l’origine de notre Mouvement, la règle qui a toujours prévalu en matière d’adhésion est la suivante : un adhérent qui décide de participer aux activités de plusieurs associations membres du Mouvement doit payer la cotisation votée à l’assemblée générale de chacune de ces associations.
Cette cotisation comprend la part de l’association, la part de la Fédération départementale, la part de la Fédération nationale et la part qui permet de financer le coût de l’assurance. On parle d’une cotisation « à l’adhésion » et non « à l’adhérent ».
En complément de cette cotisation de base , une contribution est demandée aux adhérents qui voyagent (plus d'une nuitée). Le nombre croissant des sinistres liés à cette activité a engendré un déséquilibre de notre contrat d’assurance Arcange. Afin de rétablir cette situation et conformément à la décision de l’assemblée générale du Mouvement, depuis le 1er octobre 2023, il est demandé aux adhérents qui s’inscrivent à un voyage ou séjour une «contribution voyage» égale à 1,5 % du prix du voyage ou séjour auquel ils s’inscrivent.
Cette somme doit être collectée par l’association organisatrice puis reversée globalement à la Fédération départementale pour compléter le montant des cotisations qu’elle perçoit déjà dans le système actuel.
Pour exclure un membre de l'association, il existe une procédure obligatoire à observer par le Conseil d'administration, celui-ci : 1. Signifie à la personne les griefs qui lui sont reprochés. Ces motifs doivent être sérieux, graves, qualifiés et fondés sur des faits réels. 2. Laisse du temps (généralement un mois) à la personne afin qu’elle puisse préparer ses arguments au vu des motifs. 3. Organise un entretien contradictoire où la personne est convoquée et fait part de ses arguments. 4. Vote l’exclusion ou non de la personne. Pour éviter toute contestation, il peut être utile de préciser ces modalités dans vos statuts ou votre règlement intérieur. |
La loi 1901 interdit aux associations d’avoir pour objet la recherche du profit. C’est pourquoi, par principe, elles ne sont pas soumises aux impôts dus par ceux qui exercent une activité commerciale (TVA, contribution économique territoriale et impôt sur les sociétés). Compte tenu de l’évolution du secteur associatif, les instructions fiscales du 15 septembre 1998 et du 18 décembre 2006, ont affiné les critères permettant d'apprécier si une association est ou non imposable. En fait, l’association n’est soumise aux impôts que si elle exerce son activité lucrative dans les mêmes conditions qu’une entreprise commerciale. Pour le déterminer, on a recours à une analyse en trois étapes représentées par le schéma ci-contre.
Une association dont l’activité principale est non lucrative peut toutefois réaliser des opérations lucratives sans que son caractère non lucratif soit remis en cause. À condition qu’il soit possible de dissocier par leur nature les opérations lucratives de l’activité principale, et que l’activité non lucrative demeure significativement prépondérante. Enfin, des exonérations s’appliquent :
La vie associative est régie par plusieurs principes fondateurs et par des règles qu’il est nécessaire de connaître au moment de prendre des responsabilités. Qui peut adhérer ? Combien d’administrateurs constituent le conseil ? Par qui et comment sont-ils élus ? Quels sont les pouvoirs de l’assemblée générale ? Comment retrouver la trace d’une décision prise dans le passé ? Qu’est-ce qu’un registre spécial ? Doit-on payer des impôts ? Autant de questions qui trouvent des réponses simples quand les responsables connaissent les fondamentaux de la gestion associative. Ce chapitre revient sur les principaux aspects que chaque responsable associatif doit garder à l’esprit pour assumer sa fonction dans les meilleures conditions.
NON LUCRATIVITÉ
C’est la base du fonctionnement associatif, définie dans l’article 1er de la loi de 1901 : “L’association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager les bénéfices”. L’association doit donc être gérée et administrée par des personnes n’ayant elles-mêmes, ou par personne interposée, aucun intérêt personnel. Une association qui enrichit ou apporte des avantages économiques directs ou indirects à ses responsables se met dans l’illégalité.
BÉNÉVOLAT
Le bénévole ne perçoit aucune rémunération au titre de son investissement dans l’association. Il est en revanche souhaitable qu’il soit dédommagé des frais induits par son activité : déplacements, hébergements… Il n’est soumis à aucune subordination, son unique devoir est de respecter les statuts et les normes de sécurité dans son domaine d’activité.
DÉMOCRATIE
Une association fonctionne selon le principe de démocratie. Chaque adhérent peut s’exprimer et son opinion vaut autant que celle de son voisin, quelle que soit sa fonction dans l’association. Les principes suivants permettent de favoriser le fonctionnement démocratique d’une association :
TRANSPARENCE
L’association est l’affaire de tous les membres qui la composent. A tout moment, les responsables de l’association doivent donc être en mesure de fournir à leurs adhérents toute information, justificatif à l’appui, qui concerne les actions mises en place. Pour ce faire, la tenue de registres est obligatoire. Ces registres sont la propriété de l’association, non des responsables. Ils doivent être précieusement conservés au siège social de l’association (voir p.8) et transmis aux nouveaux élus qui prendront des fonctions.
Une association qui respecte ces 4 principes renvoie aussi une image de responsabilité et de sérieux auprès de ses adhérents, tout comme vers l’extérieur. |
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Composée par tous les adhérents de l’association à jour de cotisation, l’assemblée générale se réunit au moins une fois par an. Elle dispose de tous les pouvoirs, et notamment elle :
Les rapports sont votés à main levée ; le vote du montant de la cotisation et les élections au conseil d’administration se tiennent à bulletins secrets.
Vous trouverez dans Réunions, le guide (IFRA, février 2015) un modèle de déroulé complet d’une assemblée générale (voir aussi p. 24).
Assemblée générale de la fédération nationale
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Il est l’émanation de l’assemblée générale. Sa composition et son rôle sont fixés par les statuts. Il a la charge de diriger et d’administrer l’association. Pour ce faire, il dispose des pouvoirs les plus étendus : il assure l’administration générale, la gestion financière, l’élaboration de l’ordre du jour de l’assemblée générale et sa convocation. Il élit aussi les membres du bureau à bulletins secrets et contrôle ses actions. Il se réunit au minimum une fois par trimestre. En cas de vacance de poste, le conseil peut coopter un administrateur, à condition que cela soit prévu dans les statuts. L’administrateur coopté dispose alors des mêmes droits et devoirs que ses pairs, mais sera soumis au vote des adhérents dès la première assemblée générale élective à suivre.
LE BUREAU
Il est l’émanation du conseil d’administration. Sa composition et son rôle sont fixés par les statuts. Le bureau regroupe généralement :
Il est souhaitable de renouveler chaque année les mandats des membres du bureau, surtout si le conseil d’administration a été modifié par des élections en assemblée générale. Le bureau met en oeuvre les décisions de l’assemblée générale et du conseil d’administration. Organe permanent de l’association, il se réunit en général une fois par mois.
Les modalités d’organisation des réunions de ces trois instances doivent être précisément détaillées dans les statuts : participation, vote par procuration, conditions d’éligibilité des administrateurs, mode de scrutin, etc. L’Assemblée générale extraordinaire est la seule instance habilitée à modifier les statuts (sur proposition du conseil d’administration) et à dissoudre l’association. Une assemblée ordinaire n’a pas ce pouvoir, et le conseil encore moins. Les associations ont toute liberté de prévoir ou non, dans les statuts, la formation d’un bureau. Dans le cas de petites structures, réunissant quelques dizaines d’adhérents, l’existence d’un conseil d’administration seul peut amplement suffire. Membre d’honneur ou honoraire Le conseil peut désigner des membres d’honneur ou honoraires lorsque les statuts le prévoient. Le membre d’honneur n’a aucune fonction dans l’association. C’est un titre honorifique, accordé à une personne que l’association souhaite distinguer. Le membre honoraire, lui, est obligatoirement un membre de l’association qui a précédemment exercé une fonction au sein du conseil. Il peut être chargé d’une mission par le conseil et s’acquitte de la cotisation. L’un comme l’autre ne participent aux réunions que lorsqu’ils y sont conviés et n’ont qu’un rôle consultatif, sans droit de vote. |
LES STATUTS
Les statuts fixent les « règles du jeu » de l’association. La loi 1901 laisse une liberté totale dans leur rédaction, ils doivent par conséquent être respectés à la lettre. Il est impossible d’administrer correctement une association si l’on n’en connaît pas les statuts dans la mesure où ils contiennent ce qui est essentiel à la vie de l’association et précisent les points fondamentaux de son fonctionnement :
Il est nécessaire de les « dépoussiérer » régulièrement pour s’assurer qu’ils restent en conformité avec le fonctionnement de l’association. Sur son site internet, la Fédération nationale met à disposition de ses membres des statuts type, spécifiquement rédigés et mis à jour pour le réseau et validés par notre assureur (voir encadré). Les statuts doivent être déposés en Préfecture (ou sous-Préfecture) où ils sont archivés. Ils doivent être disponibles à tout moment, notamment lors des réunions des organes décisionnaires de l’association. Leur modification ne peut se faire que par la réunion d’une assemblée générale extraordinaire et devra faire l’objet d’une déclaration à la Préfecture (ou sous- Préfecture). En cas de litige, c’est la dernière version déposée en Préfecture qui fait foi (d’où l’importance de souscrire systématiquement à cette formalité, par ailleurs obligatoire).
LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR
Le règlement intérieur complète les statuts et précise les modalités de fonctionnement de l’association. Il ne doit faire apparaître aucune contradiction avec les statuts, qui restent le document de référence. Le règlement intérieur contient ce qui est accessoire et ce qui doit être facilement modifié (les horaires de mise à disposition de la salle municipale occupée par l’association ou le barème des frais de remboursement adopté par le conseil d’administration, par exemple). Il est élaboré et modifié par l’organe et selon les critères définis dans les statuts (le conseil d’administration, en général), et ne fait l’objet d’aucune déclaration en Préfecture. La rédaction d’un règlement intérieur n’est obligatoire que si elle est prévue dans les statuts.
LE REGISTRE SPÉCIAL
C’est le « livret de famille » de l’association. Il contient au moins :
Depuis juillet 2015, la tenue de ce registre est facultative. Mais il reste obligatoire d’archiver les documents listés ci-dessus.
LE REGISTRE DES DÉLIBÉRATIONS
Ce registre regroupe les procès-verbaux des réunions des organes de l’association : assemblée générale, conseil d’administration et bureau. On doit pouvoir à tout moment retrouver la trace d’une décision prise par l’une de ces instances dans le passé. Tenu par le secrétaire, ce registre peut être composé à partir d’impressions de documents informatiques, à condition de les coller par ordre chronologique sur les pages numérotées d’un cahier, et de faire signer chaque page par deux responsables au moins du conseil.
LE FICHIER INFORMATIQUE DE COMPTABILITÉ
Pour gérer les ressources financières et rendre compte de cette gestion devant l’assemblée générale au moins une fois par an, les associations doivent tenir une comptabilité. La loi 1901 n’impose aucune forme. Depuis 2015, la Fédération nationale met à disposition de ses associations membres un fichier informatique de comptabilité simplifiée qui permet d’enregistrer les recettes et dépenses de l’association par ordre chronologique. À partir de ces données, le fichier génère automatiquement le résultat des activités et l’état de la trésorerie en temps réel. C’est aussi le cas pour le compte de résultat et le bilan annuels, que votre trésorier pourra éditer en fin d’exercice pour préparer son rapport financier.
En parallèle, pour les trésoriers plus avertis, il existe un logiciel de comptabilité en ligne intégré dans SAGA, la base de donnée informatique du Mouvement.
LE FICHIER DES ADHÉRENTS
Solution d’Aide à la Gestion Associative (SAGA) : la Fédération nationale a mis en place une base de données commune à toutes les fédérations départementales et associations affiliées. SAGA permet de participer au bon fonctionnement des associations, en totale conformité avec le RGPD (Règlement Générale sur la Protection des Données), applicable depuis mais 2018. SAGA est un outil commun pour simplifier et améliorer au quotidien la gestion de vos adhérents, l’organisation des activités, la communication, la comptabilité. Toutes les informations saisies sont sécurisées et uniquement accessibles à des utilisateurs désignés au sein de votre association après avoir signé une charte d’utilisation. SAGA est une source inédite d’informations qui vous donne la possibilité de faire émerger des responsables, une opportunité pour notre Mouvement de renforcer sa cohésion et la possibilité d’éditer chaque année une carte d’adhérent personnalisée. Les registres et le fichier doivent être précieusement conservés au siège de l’association sans limitation de durée. Ils sont remis aux nouveaux responsables qui assurent la relève.
Pour vous faciliter la vie, il est possible de téléchargez de nombreux documents de gestion dans l’espace ressources du site www.generations-mouvement.org et dans la base de données www.saga-gm.org, rubrique outil |
L’adhérent d’une association n’est pas un simple client qui paie un service. Son adhésion lui crée des devoirs envers l’association et lui donne des droits.
LES DEVOIRS DE L’ADHÉRENT
LES DROITS DE L’ADHÉRENT
Pour exclure un membre de l’association, il existe une procédure obligatoire à observer par le Conseil d’administration, celui-ci : 1. Signifie à la personne les griefs qui lui sont reprochés. Ces motifs doivent être sérieux, graves, qualifiés et fondés sur des faits réels. 2. Laisse du temps (généralement un mois) à la personne afin qu’elle puisse préparer ses arguments au vu des motifs. 3. Organise un entretien contradictoire où la personne est convoquée et fait part de ses arguments. 4. Vote l’exclusion ou non de la personne. Pour éviter toute contestation, il peut être utile de préciser ces modalités dans vos statuts ou votre règlement intérieur. |
PRINCIPE DE BASE
La loi 1901 interdit aux associations d’avoir pour objet la recherche du profit. C’est pourquoi, par principe, elles ne sont pas soumises aux impôts dus par ceux qui exercent une activité commerciale (TVA, contribution économique territoriale et impôt sur les sociétés). Compte tenu de l’évolution du secteur associatif, les instructions fiscales du 15 septembre 1998 et du 18 décembre 2006, ont affiné les critères permettant d’apprécier si une association est ou non imposable. En fait, l’association n’est soumise aux impôts que si elle exerce son activité lucrative dans les mêmes conditions qu’une entreprise commerciale. Pour le déterminer, on a recours à une analyse en trois étapes représentées par le schéma ci-contre.
PARTICULARITÉS
Une association dont l’activité principale est non lucrative peut toutefois réaliser des opérations lucratives sans que son caractère non lucratif soit remis en cause. À condition qu’il soit possible de dissocier par leur nature les opérations lucratives de l’activité principale, et que l’activité non lucrative demeure significativement prépondérante. Enfin, des exonérations s’appliquent : • si la gestion est désintéressée, • dans la limite de 6 manifestations dites « de soutien » par an (ouvertes au public), • si les recettes tirées des activités lucratives (hors cotisations, subventions et produits des 6 manifestations de soutien) n’excèdent pas 72 000 €. (depuis la loi de finances du 28 décembre 2019).
Bien-être et mieux vivre ensemble : l’ambition de Générations Mouvement. Notre mouvement démocratique est indépendant de tout courant de pensée. La Fédération nationale est reconnue d’utilité publique. Aujourd’hui riches de 8 000 associations locales, nous regroupons 500 000 adhérents au sein de structures décentralisées et autonomes. Nous fonctionnons sous forme pyramidale et fédérale. La solidarité, le partage, le lien social, l’accueil et l’échange, la lutte contre l’isolement et l’ouverture à tous sont les bases de notre mouvement. Au delà de nos activités de loisirs, culturelles et physiques, nous favorisons et développons la défense des droits et des personnes.
UN PEU D’HISTOIRE
La création de l’allocation de vieillesse agricole en 1952 et de l’assurance maladie en 1961, provoquent un changement radical du mode de vie des agriculteurs. En 1960 et 1962, les lois d’orientation agricole, attribuant l’indemnité viagère de départ pour cessation d’activité, contribuent à cette évolution sans précédent. Les anciens agriculteurs étaient habitués, comme leurs parents et les générations qui les ont précédés, à travailler jusqu’à leurs derniers jours, naissant, vivant et mourant sur leurs terres. Ils se retrouvent sans activité, et souvent isolés en raison du développement de la décohabitation dans les familles. Les anciens se découvrent « inutiles ». C’est dans ce contexte qu’apparaissent les premiers clubs « du troisième âge », sous l’impulsion de la Mutualité sociale agricole (MSA). Souhaitant favoriser le « bien vieillir » physique et intellectuel des retraités agricoles, la MSA oriente sa politique d’action sociale vers cette population d’anciens, fragilisée par un mode de vie auquel elle était peu préparée. Le succès de cette initiative est immédiat et les clubs se multiplient. La première fédération départementale est créée en 1972 dans le Lot-et-Garonne. Puis, en 1976, la Fédération nationale est constituée par un noyau de six fédérations. Le Mouvement compte alors 130 000 adhérents. En 1981, ils sont 500 000 répartis dans 56 fédérations. En 2018, Générations Mouvement regroupe 600 000 adhérents dans 8 500 associations locales, affiliées à 85 fédérations départementales et présents dans 87 départements.
UNE PRÉSENCE À CHAQUE ÉCHELON
Le Mouvement présente des structures déclarées en loi 1901 à chaque échelon administratif, depuis la commune jusqu’à la région.
COMPOSITION
Elle est administrée par un conseil composé de 18 à 24 membres, issus des fédérations, qui sont renouvelés par tiers tous les ans. Il faut ajouter deux représentants de la Mutualité sociale agricole (MSA) . Pour épauler les élus, une équipe de huit salariés travaille à temps plein au siège social, à Bobigny.
CONSEIL AUX FÉDÉRATIONS
La Fédération nationale se déplace régulièrement dans les départements. Elle assiste aux réunions auxquelles elle est conviée et soutient la mise en place de projets (aide à l’élaboration d’actions, à la constitution de dossiers de demande de subvention…). Elle propose également une permanence téléphonique et des échanges de mails qui permettent aux responsables départementaux, à tout moment, d’obtenir un renseignement ou un conseil.
COMMUNICATION / INFORMATION
Tambour battant, le magazine trimestriel de Générations Mouvement, est adressé en deux exemplaires à chaque association adhérente. Il reflète l’activité des associations membres et des partenaires, relaie les positions du mouvement sur les sujets de société et propose des articles avec des témoignages de bénévoles et d’expériences originales menées par des associations pour faciliter la gestion des responsables. La lettre aux responsables, mensuelle, est adressée par voie électronique aux administrateurs départementaux. La Fédération nationale édite par ailleurs des guides, des fiches pratiques et des plaquettes pour vous aider dans votre gestion quotidienne. Découvrez-les sur le site internet ou commandez-les à votre fédération.
WWW.GENERATIONS-MOUVEMENT.ORG
Le site internet de la Fédération nationale constitue une source d’informations précieuse pour tous les adhérents et fournit aux responsables de nombreux outils indispensables à la bonne gestion de leur association. De même, la Fédération nationale a mis à disposition des associations un site internet dédié à SAGA : www.saga-gm.org
FORMATION
Générations Mouvement, fait rare pour une association, dispose de son propre organe de formation : l’Institut de formation des responsables associatifs (Ifra). Chaque année, une douzaine d’animateurs proposent environ une cinquantaine de journées de formation à quelques 700 responsables départementaux : formations au fonctionnement associatif, aux rôles des responsables, à la comptabilité sur informatique, à l’organisation en secteurs, mais aussi stages de communication orale et écrite ou encore formations de formateurs permettant de démultiplier les formations au niveau de chaque fédération départementale.
L’un des atouts du réseau : la formation
ASSURANCES
La Fédération nationale a négocié, dans le cadre de son partenariat avec Groupama, un contrat d’assurance qui couvre les principaux risques auxquels sont confrontées les associations affiliées : cohésion Arcange (voir Assurances, le guide – IFRA, janvier 2017 et lire p. 29). Parallèlement, la Confédération française des Retraités, à laquelle appartient GM, a négocié, dans le cadre d’un appel d’offres, un partenariat avec Mutualia pour bénéficier de garanties intéressantes au niveau de la complémentaire santé (cf flyer).
IMMATRICULATION AU REGISTRE DES OPÉRATEURS DE VOYAGE (N°IM075100069)
Également obtenue par la Fédération nationale pour l’ensemble de ses associations fédérées, cette immatriculation permet aux associations et aux fédérations d’organiser des voyages et des sorties en toute légalité. Ceci ne les dispense pas pour autant de respecter les règles associatives (fiscalité, par exemple) et de sécurité. La mention de l’immatriculation au registre des opérateurs de voyage, accompagnée du numéro s’y rapportant (voir ci-dessus), doivent figurer sur vos documents administratifs.
AGRÉMENT NATIONAL DES ASSOCIATIONS REPRÉSENTANT LES USAGERS DANS LES INSTANCES DE SANTÉ ET MÉDICO-SOCIALES
Cet agrément obtenu par la Fédération nationale est valable pour toutes les associations affiliées. Il permet, entre autres, de siéger dans les conseils d’administration et les diverses commissions des établissements de santé (CDU, CLUD, CLIN, etc.) pour faire valoir le droit des patients et de leurs familles. Il offre aussi la possibilité de participer à l’élaboration des décisions de santé publique et de se porter partie civile pour défendre l’intérêt collectif des usagers du système de santé.
REPRÉSENTATION
Les administrateurs nationaux vous représentent dans nombre d’instances. Rappelons les principales :
On dénombre 1 500 000 associations déclarées en France. Parmi elles, moins de 2 000 disposent de la Reconnaissance d’utilité publique (RUP). Par un décret publié le 27 février 2008, Générations Mouvement – Fédération nationale a rejoint ce cercle restreint (attention le statut de RUP ne s’applique pas aux fédérations départementales et aux associations affiliées). Outre la distinction des actions menées au sein de notre réseau, cette reconnaissance impose également la transparence des comptes nationaux, soumis chaque année à un commissaire aux comptes assermenté. |
Le fait d’être affilié à Générations Mouvement donne à votre association accès à des avantages et outils.
DES SERVICES
Le fonctionnement associatif est régi par des textes. Organiser une assemblée générale, rédiger des statuts, lister des adhérents, respecter les règles fiscales, ouvrir un débit de boissons, engager un musicien, mettre en place un voyage, proposer un repas, un loto… c’est être confronté à une législation de plus en plus contraignante qu’il est obligatoire de respecter. En adhérant à Générations Mouvement, vous bénéficiez de conseils, de garanties et de sécurités sur tous ces aspects qui font votre quotidien.
FORMATION ET GUIDES
Des formations gratuites sont dispensées par des bénévoles formés au niveau national et dotés de supports spécialement élaborés par l’IFRA. Des guides pratiques (guides PST, guide des activités, guide des réunions, guide de l’assurance) sont également disponibles auprès de votre fédération départementale.
INFORMATION ET COMMUNICATION
La fédération peut également diffuser son propre bulletin d’informations auprès des associations et des adhérents par voie postale ou numérique. Elle met à disposition des responsables des documents et outils (lettre-types, statuts-types, conventions, … via son site internet : www.generations-mouvement.org. Vous avez aussi la possibilité, lorsque le besoin s’en fait sentir, de prendre contact directement avec votre fédération qui vous renseignera, immédiatement si elle a l’information recherchée, ou après avoir elle-même interrogé la Fédération nationale ou un partenaire.
ACTIVITÉS, ANIMATIONS, MANIFESTATIONS
La fédération départementale peut proposer une multitude d’animations pour ses associations membres. Au-delà de la traditionnelle fête de l’amitié, ouverte à tous, elle peut organiser des journées de la forme, des concours départementaux de toute nature (pétanque, dictée, concours de connaissances, etc.), des campagnes de prévention (en matière de santé ou de sécurité routière, par exemple) et bien sûr, des voyages (notamment avec l’ANCV dans le cadre du programme Séniors en vacances). De par ses moyens logistiques et humains, en s’appuyant sur de nombreux partenariats, elle peut également vous aider à organiser une manifestation.
Il est indispensable que les associations locales et clubs considèrent leur fédération départementale comme un soutien. Des reproches peuvent lui être adressés mais il ne faut pas perdre de vue que les administrateurs départementaux sont eux aussi des bénévoles, souvent très investis dans leurs associations, comme vous. Plus ces derniers seront épaulés par les clubs, plus ils pourront bénéficier de votre aide, ponctuelle ou régulière, et plus la fédération départementale sera à vos côtés. Le dynamisme d’une fédération départementale repose aussi sur l’investissement des associations qu’elle fédère. |
ASSURANCES
En matière d’assurance, la fédération départementale souscrit pour vous le contrat Cohésion Arcange auprès de sa caisse régionale Groupama. Négocié par la Fédération nationale au nom de 600 000 adhérents et de 8 500 associations, ce contrat couvre la plupart des risques auxquels votre association peut être confrontée (voir Assurances, le guide – IFRA, 2017). Par ailleurs, la Fédération nationale souscrit pour vous trois garanties supplémentaires : • la protection juridique, • la responsabilité civile professionnelle organisateur de voyages, • la garantie financière (voir le détail p. 29).
SACEM
Vous organisez une activité ou manifestation avec diffusion de musique en public. Vous êtes alors tenu de le déclarer à la Sacem. En mentionnant votre appartenance à Générations Mouvement, vous bénéficiez d’une réduction de 12,5 % sur le montant de votre redevance (voir aussi p. 27).
RÉSEAU DE COMMERÇANTS
La plupart des fédérations départementales développe un réseau de commerçants, d’artisans et de services de proximité qui proposent à tous les adhérents Générations Mouvement, sur présentation de leur carte, une réduction sur leurs produits allant de 5 à 20 %. Là aussi, une réduction de 15 % sur une paire de lunettes, c’est parfois plus que le montant de la cotisation totale versée à l’association.
La carte nationale Générations Mouvement offre aux adhérents des réductions tarifaires sur les assurances privées Groupama et les produits Audika, Générale d’optique, Marionnaud, But !, Pompes funèbres générales, VVF, Vacanciel, Odésia, Costa Croisières, Parc Astérix, Futuroscope… Retrouvez la liste de ces partenaires dans l’espace adhérent du site www.generations-mouvement.org |
UN RÔLE DE REPRÉSENTATION
Les adhérents de Générations Mouvement ne se réclament d’aucun courant politique, syndical ou religieux. Ils entendent néanmoins rester des citoyens actifs et donner leur avis sur les questions d’actualité qui les concernent. Leurs représentants départementaux mais aussi nationaux siègent dans nombre d’instances (Commissions des usagers des établissements de santé, Conseils départementaux de la citoyenneté et de l’autonomie, Agences régionales de santé, Conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux, Comité national des retraités et personnes âgées, etc.). Ils sont également reçus par les décideurs pour faire entendre les positions du Mouvement. À maintes reprises, que ce soit sur la prise en charge de la perte d’autonomie, la suppression de la demi-part fiscale des veuves, l’accès aux services de proximité ou la revalorisation des petites retraites, Générations Mouvement a ainsi pu donner son opinion. Et être entendu, dans certains cas.
Le président qui souhaite agir pour le bien de l’association devra en permanence convaincre et rassembler. Il y parviendra s’il possède ou développe une ou plusieurs des qualités suivantes : la légitimité, la compétence ou le charisme. Légitimité parce qu’il a déjà beaucoup apporté à l’association, ou qu’il en est l’un des principaux animateurs. Compétence, parce qu’il maîtrise ses sujets et sait, par exemple, animer une réunion. Charisme enfin, parce qu’il possède cette capacité naturelle à mobiliser le plus grand nombre, par un volontarisme évident et communicatif et nouer des relations privilégiées avec les pouvoirs publics et les élus des collectivités territoriales. Le pouvoir du président repose sur tous ces aspects. Mais attention : il n’est pas propriétaire de son mandat. Celui-ci lui a été confié et peut lui être retiré à tout moment, sans condition préalable ni justification.